Par Agnès, 29 ans.
Je venais tout juste de recevoir un nouveau vibromasseur, commandé en ligne, avec lequel je comptais bien m’amuser : plusieurs vitesses, de petits picots sur la verge pour plus de sensations et un second appendice pour jouer avec mon clito pendant la pénétration. Un grand moment en perspective !
J’adore l’instant où je me fais livrer, le plus souvent par un grand black plutôt mignon, que j’imagine très bien membré. Il me tend le paquet – un nouveau par mois, à peu près – avec un grand sourire et me demande de signer sur sa tablette de livraison. S’il savait ce qu’il y a dans le colis…. j’en mouille de joie !
Et, comme très souvent quand je me fais livrer un nouveau sextoy, je le déballe précipitamment et je m’installe devant mon ordi. Et oui, j’aime m’exhiber, et le test d’un nouveau godemichet est, le plus souvent, ponctué par une petite séance de cam to cam avec un inconnu. Je vais sur mon tchat préféré, je cherche un mec qui m’excite et je branche ma webcam pur faire une petite démo de mon nouveau jouet.
L’heureux vainqueur du jour s’appelle François, il a 25 ans, et est étudiant dans ma ville. C’est une grande ville, peu de risques que ça me pose des problèmes par la suite. C’est un beau mec, plutôt du genre minet et il se paluche déjà pour moi. Il a une belle bite, bien droite et j’imagine que c’est lui qui me pénètre quand j’introduis finalement le vibromasseur en moi.
Je suis en nuisette, sans culotte, les cuisses bien écartées en face de mon écran d’ordinateur. Les vibrations de l’engin me procurent des sensations incroyables, d’autant que j’ai une belle vue sur un joli gars, plus jeune que moi, qui se branle en rythme avec moi. Je caresse mes seins, qui dépassent maintenant du haut de la nuisette, ce qui a pour effet de le rendre fou.
Il me dit des mots d’amour, m’encourage à enfoncer plus avant le vibro, et se paluche de plus belle. Il est aussi excité que moi, et moi, ça me fait mouiller. J’augmente la vitesse des vibrations et je sens que je vais bientôt partir. Une, deux, trois, ça monte. Quatre, cinq, six, je fais tout pour me retenir, que l’orgasme soit le plus fort possible. Sept, huit, neuf, c’est parti.
J’espère qu’il n’a pas mis le son de son PC trop fort, parce que je hurle littéralement sous l’effet de la jouissance. Lui, il n’en rate pas une miette. Je ferme les yeux, profitant au maximum de cet orgasme salvateur. Quand j’ouvre à nouveau les paupières, il est toujours là, le sourire aux lèvres et la gaule à la main.
Je ne sais pas ce qui me prend. J’ai envie de lui faire plaisir, j’ai envie de faire, en fait, exactement ce qu’il veut. « Vas-y François, traite-moi comme une salope, s’il te plaît ». Il ne se le fait pas dire deux fois. Le voilà qui me soumet à tous ses délires, à toutes ses envies, et moi j’obéis, trop chaude pour lui refuser quoi que ce soit.
Ma collection de jouets érotiques y passe presque toute entière, jusqu’à ce que je me retrouve, moi qui n’aime pas le sexe anal, avec un énorme godemichet noir planté entre les fesses, face à lui. Cette fois, il jouit, il me dit qu’il crache son foutre dans mon petit trou, et ça me fait partir moi aussi.
Je suis un peu honteuse quand je me retourne. François a effectivement giclé, il en a un peu partout sur lui. Il me dit bonsoir et raccroche la communication. Je me sens un peu gênée, mais, après tout, je ne risque pas grand chose. Un gars que je ne verrai sans doute jamais me prend pour une salope. Ou plutôt, il sait quelle chienne je peux être quand je ne me contrôle plus.
Je pars prendre une douche, puis je remballe mes petites affaires. Une bonne nuit de sommeil par là-dessus, et demain, boulot… Mais attendez, sa tête ne m’est pas totalement inconnue. C’est vrai que beaucoup de gars lui ressemblent plus ou moins. Mais quand même…
Je retourne sur le site, je retrouve sa fiche. Il faut que je vois sa photo, pour en avoir le cœur net. Pas de doute, je le connais, je le croise dans la rue… ou ailleurs. Oh putain ! C’est mon voisin de palier ! Comment ais-je fait pour ne pas le reconnaître ? Quelle conne ! La honte !
Le lendemain, je me reconnecte au site, pour lui parler. Lui dire de se taire, de ne surtout pas raconter ce qu’on a fait ensemble à tout le monde. Il est là, toujours la bite à la main. Il me dit « déshabille-toi, maintenant, tu veux être ma petite salope, tu vas l’être ».
Et moi, je m’exécute. Je sais qu’il n’est qu’à quelques mètres de moi, de l’autre côté du mur. Et j’ai réellement envie de faire tout ce qu’il voudra.