Par Céline, 33 ans
Je crois que je suis devenue une vraie salope infidèle, de ces filles que je n’ai jamais comprises, auparavant. Je vous écris ce texte pour avoir votre avis sur la question. Mais une chose est sûre : je suis devenue totalement infidèle à mon compagnon. C’est de sa faute aussi ! Un jour, il m’a offert un drôle de jouet pour la Saint-Valentin. Il a du croire que ça allait réveiller ma libido, quelque peu endormie, depuis la naissance de notre petite fille.
Un mini-vibro Bonnie, ils appellent ça. Tu parles que ça a réveillé ma libido ! Je n’arrête pas avec ça. La partie large me remplit bien le vagin pendant que la plus fine me travaille le clito divinement. Je suis devenue totalement dingue avec ça ! Au point que, un jour, je me suis connectée sur un site de rencontres coquines. J’y ai trouvé un homme, de passage dans ma ville pour le boulot. Mon chéri était au taf, j’ai invité l’inconnu à venir me rejoindre.
Il m’a trouvée allongée sur lit, les cuisses écartées, mon sextoy fiché dans mon sexe. Il m’a rejointe et nous avons baisé comme des beaux diables pendant plus d’une heure. Quand il est parti, je suis allée prendre une douche. J’avais bien joui, mais j’avais le ventre tordu par le sentiment de culpabilité. Plus jamais je ne ferais ça, c’était certain !
Le jeudi après-midi suivant (alors que je suis en RTT et que mon compagnon est au travail), j’ai recommencé à me masturber avec mon Bonnie. Prise d’une pulsion incontrôlable, je suis retournée sur le site de rencontre. Je me suis faite draguée par un jeune marocain de 20 ans. Ça m’a flattée. Il est venu chez moi, et il m’a sautée.
Le truc, c’est que je suis dans un état tellement étrange quand je me branle avec mon sextoy, que je ne me rends plus compte de rien. A vrai dire, je n’ai même pas le sentiment de tromper mon homme, en tout cas pas plus que si je fantasmais sur un autre en pleine masturbation.
J’ai essayé ensuite de contourner le problème. De n’utiliser mon vibromasseur que quand mon compagnon était là. Nous avons eu des moments de sexe incroyables grâce à ça. Mais non, tous les jeudis, un nouvel amant venait me visiter, comme si une force surhumaine prenait le contrôle de mon corps et de ma volonté.
Je suis certaine qu’il ne se doute de rien. Il est même plutôt ravi de voir que mon désir sexuel est redevenu normal. Que j’éprouve, à nouveau, des besoins érotiques. Mais le pire, c’est que c’est un plaisir à accoutumance. J’en veux toujours plus.
Un après-midi, un des mecs contactés m’a posé un lapin. Je suis donc restée seule, avec mon Bonnie, frustrée de n’avoir pas une bite pour finir le travail engagé par la masturbation. Alors, le jeudi suivant, j’ai pris mes précautions : j’ai invité deux hommes à venir me baiser.
Le problème, c’est qu’ils sont venus tous les deux. Plus grave, je les ai laissés me prendre chacun leur tour, puis ensemble, en double-pénétration vaginale. Ça a été le début d’une escalade. Et d’un rituel : je commence à me faire du bien avec mon sextoy, puis, bien chaude, je m’installe à l’ordinateur pour trouver des amants. J’accepte tout ceux qui se proposent et qui sont disponibles dans l’heure.
Ma chambre à coucher est devenu le théâtre de partouzes incroyables où je baise avec parfois une demi-douzaine d’inconnus. Je ne vous raconte pas le temps que je passe, ensuite, à effacer toutes les preuves de mon forfait ! Non seulement je suis infidèle, mais je suis devenue une véritable partouzeuse, un bon plan cul que certains hommes du réseau où je suis inscrite se refilent.
Suis-je devenue une salope infidèle ?
Mais il n’y a rien à faire : quand je baise avec ces hommes, je ne me contrôle plus. Une fois, l’un d’entre eux a même pris des photos de moi dans des positions salaces, et je l’ai laissé faire. Pour moi, c’est comme si tout cela appartenait à un autre monde. Rien à voir avec mon couple, rien à voir avec mon amour pour lui.
Ce sextoy a pris possession de mon âme, je suis comme ensorcelée. J’ai bien pensé m’en débarrasser, mais c’est un cadeau de mon compagnon, comment lui expliquer ? Mais est-ce vraiment le sextoy qui est en cause, où suis-je, moi, une salope infidèle par nature ?