En général, quand moi, jeune beurette, j’annonce à des amis ou à des collègues que je suis libertine, tout le monde tombe des nues. Déjà, je pense que ça en étonne plus d’un et plus d’une. D’autre part, les gens ne s’attendent pas à ce qu’une femme « avoue » aimer le sexe, et le sexe en groupe en particulier. Surtout que personne n’imagine réellement ce qui se passe vraiment dans le monde échangiste, à part les libertins eux-mêmes.
Par ailleurs, je dois bien dire que, étant beurette, le fait que ça vienne de moi bouscule pas mal de clichés actuels. Il y a un siècle, tout le monde m’aurait imaginée tortillant du cul en faisant une danse du ventre. Aujourd’hui, on s’imagine qu’une fille arabe et d’origine musulmane, c’est forcément super sage.
Mon mec, Momo, est beur lui aussi. Et comme il a un certain esprit provoc’, il lui arrive de se laisser un peu pousser la barbe. Ça fait parler les cons, qu’il dit. Je ne vous explique pas notre touche quand on part en club libertin, lui avec sa barbe, moi avec une jupe ras la touffe.
Justement, l’histoire que je voulais vous raconter se passe justement en club, lors d’une soirée couples, un samedi soir. On est tranquille au bar, en train de siroter un cocktail et de reluquer les autres couples pour voir avec qui on a envie de partouzer, quand débarque une nana, la quarantaine provocante, flanquée d’un type quelconque.
La vache, mais je la connais cette salope ! Elle bosse dans le bureau à côté du mien ! Une connasse de première : raciste, homophobe, coincée du derche au dernier degré. Et la voilà qui débarque dans une boite à partouzes connue pour être fréquentée par des antillais, des africains, des rebeus ! Je suis morte de rire ! Y en a qui manque pas de culot !
Je raconte tout à Momo, qui me pose une main sur l’épaule. Il me connaît, je suis capable d’aller lui mettre sa misère, à cette pute ! Elle passe devant moi. Elle ne m’a pas reconnue. Pour ces gens-là, une arabe en vaut bien une autre. Le couple part s’asseoir sur un canapé, après avoir fait la bise à un autre duo d’échangistes, blancs de blancs aussi.
Qu’on me comprenne bien : moi, je baise avec tout le monde, pas de racisme chez moi. Mais venir dans une telle boite échangiste pour se taper ses alter-ego, je trouve ça pitoyable. Enfin, bref. J’ai repéré un couple asiatique un peu timide qui me branche bien.
Non, mais j’hallucine ! Le mec de Chantal – appelons la comme ça pour simplifier – n’arrête pas de me reluquer. Moi, je fais mon allumeuse et je fonce sur la piste de danse pour m’exhiber un peu devant lui. Pas de bol pour la connasse, les deux gaulois qui discutaient avec eux se sont fait alpaguer par une belle blackette et son mec et partent avec eux vers les alcôves. Chantal fait la moue : ça doit la débecter.
Moi, j’en rajoute une couche et j’invite carrément le mec de ma collègue à venir danser avec moi, sous l’œil effaré de Momo. Il est subjugué par mon petit haut transparent qui laisse voir mes seins mieux que si j’étais topless. En dix minutes, je le convaincs de me suivre vers les coins-câlins, avec mon mec,… et sa meuf !
Quelle partie de baise ça a été ! Je lui ai fait la totale au gars : branlette, pipe, fond de gorge, branlette espagnole, il a eu droit à tout, une vraie beurette salope ! Et quand il s’est retrouvé sur moi en train de me limer, il avait l’air de ne pas en revenir. Il était au paradis, le gars !
De temps en temps, je jetais un coup d’œil vers Momo et Chantal. C’est qu’elle n’avait pas l’air d’être si dégoûtée que ça, la garce ! Elle s’était empalée sur la bite de mon mec, qui lui palpait ses grosses mamelles comme un petit fou.
Et ma Chantal qui gueulait de plaisir. Elle avait l’air de prendre encore plus son pied que son homme qui, pourtant, me disait des tas de mots doux dans le creux de l’oreille. Lui, il baisait sa première beurette. Elle, elle se faisait limer par la bite d’un arabe !
Pompé par une beurette libertine
Quand il fut bien à point, je me suis mise à pomper la queue de son gaillard, qui a joui à grands flots dans ma bouche. Il est tombé, limite évanouissement. Puis il s’est repris et a voulu me faire un câlin. Pendant que Momo tronchait sa grosse comme un barbare, il m’a dit qu’il n’avait jamais couché avec une fille « comme moi », que ça avait toujours été son fantasme, que j’étais merveilleuse et tout le baratin.
Au total, Chantal a du jouir trois fois entre la langue de Momo et ses coups de queue magiques. Ça valait bien la peine de dire autant de mal des arabes.